Voici un petit résumé de la première session vue par mon personnage. Il y a certainement des erreurs, et ma prose n'est pas terrible, mais bon, j'ai pondu ça cette nuit, et j'avais pas forcément les yeux en face des trous…
« Monsieur Dubreas ? Ici Jaaleb Garr. Vous vous rappelez de moi ? Ma femme a été votre patiente il y a quelques mois…
- Oui tout à fait. Que puis-je pour vous ?
- C’est moi qui puis quelque chose pour vous… Figurez-vous que dans mon métier, j’ai accès à certaines informations ; et certaines pourraient vous intéresser fortement.
- Ecoutez, je ne comprends pas…
- Ça va venir… Je sais que vous avez opéré la fille d’un haut dignitaire de l’empire, Sha Varsin, et que l’opération s’est soldée par un drame.
- Oui mais…
- Ne m’interrompez pas, nous avons peu de temps ! Ce que je sais aussi, c’est qu’il a mis une prime pour votre capture, assez conséquente je dois dire. Rassurez-vous, cette information-là est gratuite. Par contre la suivante ne l’est pas. Me comprenez-vous bien ?
- …
- Je pense que votre silence parle pour vous et que vous avez bien compris. Ce soir, un de mes hommes viendra à votre domicile. Il faudra le suivre, et faire tout ce qu’il vous, sans réfléchir ! Il en va de votre vie ! C’est clair pour vous ?
- … oui…
- Bien, n’oubliez pas que vous aurez une dette envers moi. Quant à vos petits soucis de Lesai, je m’en occupe également. À très bientôt…
- Je … à bientôt… »
Depuis ce jour, ma vie à bien changée… Je ne sais pas pourquoi je tiens ce journal. Peut-être pour ne pas oublier qui je suis… Bref, voici ce qui s’est passé…
Peu de temps après cette communication, une Twi ’lek rouge est venue frapper à ma porte ; Elle s’appelait Sayrah, et connaissait mon nom (c’est elle d’ailleurs qui me conseilla d’en changer). J’ai à peine eu le temps de prendre quelques affaires. Elle m’emmena sur Nar Shaddaa ; c’était la première fois que je quittais le noyau, et peut-être la dernière fois que j’y séjournerai…
Là-bas, elle m’installa dans une petite pièce, sombre, et me dit d’attendre. Au bout de quelques heures, un enfant vint me chercher et me dit de le suivre. Sur le trajet, deux autres personnes se joignirent à nous. Une humaine, qui n’était pas très propre et semblait fatiguée, et une Mirialan. Cette dernière je dois dire me faisait un peu avec son air dur et fermé. Nous arrivâmes vers une porte. Elle s’ouvrit sur un couloir, et au bout, une sorte de cellule. Il se dégageait une odeur nauséabonde. Un Bothan en piteux état en sorti alors. L’enfant nous dit de le suivre tous les quatre.
Nous arrivâmes devant une porte ; à l’intérieur, Sayrah nous attendait. Elle nous expliqua alors qu’une mission nous était confiée par son maître, un Hutt du nom de Dissiligik, dit Normo le Grand. Trois caissons étaient à livrer en échange d’une valise, sur une lune de Narshada, Hollastin, avec un vaisseau qui nous était fourni. Tcheck, un droïde, serait notre technicien. Notre contact là-bas était un Toydarien, du nom de Sheck et semblait travailler pour un « négociant » important. J’ai compris qu’aucun de nous n’avait vraiment le choix, même si nous étions payés 250 crédits chacun.
Une fois dans le vaisseau, chacun vaqua à ses occupations. J’en appris un peu plus sur mes compagnons d’infortune.
- La Mirialan se nommait Sevva Wonae, et était une garde du corps visiblement désavouée suite à un incident avec un client,
- L’humaine s’appelait Jayna Asari, et paraissait avoir un passif de militaire.
Toutes deux semblaient dans leur élément, et n’étaient pas vraiment curieuses, voire assez froides…
- Le Bothan quant à lui se nommait Greden Koshiro ; il était plus affable, mais je n’avais aucune idée de ce qu’il faisait. Certainement des choses peu recommandables…
- Et enfin Tchek, un droïde technicien sans plot de sécurité ; je n’en avais encore jamais vu d‘aussi près…
Pendant le voyage, personne n’était vraiment curieux de savoir ce que contenait ces containers ; j’essayais de les « ausculter » discrètement, mais tout ce que j’ai réussi à faire, c’est déclencher une sorte de sifflement… Ce n’était pas pour me rassurer.
Lorsque nous arrivâmes sur Hollastin, après quelques manœuvres d’organisation, nous rencontrâmes enfin Sheck et livrâmes les caisses. II ouvrit alors les trois caissons, et là, comble de l’horreur, nous vîmes des enfants qui semblaient dormir. Le Toydarien était satisfait, son maître allait « apprécier le repas » ! Je blêmis.
Je ressentais une certaine tension chez mes compagnons, mais ceux-ci ne bronchèrent pas, récupérèrent la valise et partirent. Seul Greden Koshiro resta. Je ne savais pas quoi faire ; l’idée même d’abandonner ces enfants à leur triste sort m’était insupportable ! Seulement, je n’étais pas un soldat et n’avait aucune compétence martiale. Même avec l’aide du Bothan, compte tenu du nombre de personnes armées, nous n’avions aucune chance… Une idée me vint à l’esprit : je m’approchais d’un des enfants et lui fit discrètement une coupure au bras. « Pardon, mais un des enfants me semble blessé ; je devrais vérifier que tout va bien. »
Je fis semblant de l’ausculter. « Il y a quelque chose qui ne va pas. Je vais pousser plus en avant dans mon vaisseau ! Je ne voudrais pas vous donner une livraison avariée ». « Cela vous honore, mais ça ne sera pas nécessaire ! Mon maître a un système digestif invulnérable ! ». Je restai figé ; mon esprit hanté par des visions d’horreur… Je sentis une pression sur mon épaule : « venez » me dit le Bothan. Je ne me rappelle pas vraiment du retour à la navette. Mes compagnons étaient prêts à partir ; personne ne parla de tout le retour.
De mon côté, je ressentais de plus en plus le manque de Lesai… Une dose, rien qu’une, m’aurait aidée…
Une fois rentrés sur Nar Shaddaa, nous fûmes reçus par Sayrah et Dissiligik, qui étaient ravis de la transaction. Nous prîmes congés, et Sevva, Jayna, Tchek et moi nous rendîmes dans une cantina. C’est en discutant que je compris que l’indifférence des mes compagnons n’était que le reflet d’un professionnalisme et d’un sang-froid à toute épreuve, et qu’en eux, le dégoût était également présent. Surtout chez Jayna, que je vis serrer les poings à plusieurs reprises lorsque nous évoquâmes le sujet. Sevva, si jamais on nous demandait une autre livraison du même genre, eu l’idée de piéger ou d’empoisonner les enfants, afin de tuer ce monstre. Je n’y puis me résigner ; sacrifier des enfants était tout simplement inconcevable pour moi ! Chaque vie a de la valeur à mes yeux ; il devait y avoir une autre solution…
Quand le Bothan arriva, nous changeâmes de sujet de conversation ; en effet, il nous paraissait être trop attiré par l’appât du gain, et donc pas digne de confiance pour l’instant. Nous retournâmes ensuite dans notre logement. J’avoue que j’ai peur de la tournure que pourrait prendre les prochains évènements… La suite me donna raison, malheureusement…